L'EVANGILE ACCOMPLISSEMENT DE LA TORAH

Publié le par Henri

    Jésus annonce  Mat. 5. 17           :
                  " Je suis pas venu abolir la loi, mais l'accomplir."

      Ces paroles résonnent étrangement dans les oreilles des Juifs de l'époque. Comment un rabbin qui se dit le Messie, peut-il dire qu'il n'abolit pas la loi, alors qu'il mange avec des pécheurs, qu'il ne respecte pas le sabbat, qu'il se laisse toucher par les gens de mauvaise vie...
      C'est que les gens ont toujours confondu religion et relation.
Les ordonnances ne sont pas négligeables dans le sens où elles nous guident vers le but final qui est une rencontre avec Dieu. C'est pourquoi il est écrit que le commandement est saint, juste et bon. (Rom. 7. 12)
      Cependant,  le suivi consciencieux des ordonnances devient néfaste quand il dépasse son rôle de guide vers la rencontre de Dieu en devenant un texte juridique dépourvu de sentiments d'amour. C'est l'amour pour Dieu qui doit être le guide qui conduit à la relation effective. La loi ne peut servir que de garde-fou et ne doit jamais être idolâtrée en pensant qu'elle va obliger Dieu dans notre propre jugement. Une telle conception nous amènerait à servir Dieu en tremblant, de peur de manquer quelque décret ou autre. Telle n'est pas la volonté de Dieu.
On peut lire Mat. 7. 22,  au tribunal du Seigneur, que ce n'est pas la conformité à la loi qui est retenue, mais uniquement le fait d'être connu ou non du Seigneur.
 Si la Torah désigne un des trois groupes des livres de la Bible hébraïque, elle désigne par excellence un ensemble de lois et de règles qui codifient le pardon des péchés. La Bible hébraïque présente ces règles de purification et de pardon qui datent d'Abraham. Abraham connaissait ces pratiques faites dans d'autres religions. Dieu s'en sert avec le pseudo sacrifice d'Isaac. C'est l'image de ce que prépare Dieu.
Pendant des siècles, il n'y aura pas d'autre moyens de se trouver purifié des péchés, qu'en étant aspergé du sang d'un animal offert en sacrifice.
Un jour, non indiqué, l'Élohim tient conseil en son Esprit et demande : "Qui marchera pour nous ?" Une voix répond :"Me voici ô Père, pour faire ta volonté." (Isaïe 6. 8)
C'est la Parole de Dieu qui vient de se proposer pour venir accomplir ce que la loi sacrificielle des animaux ne pouvait faire : un sacrifice parfait d'un homme parfait pour ré ouvrir l'accès au Paradis à tout homme de bonne volonté;
La liaison entre la Bible hébraïque et les Ecritures grecques du Nouveau Testament, de la Nouvelle Alliance s'articule le jour de la crucifixion de Jésus-Christ.

A partir de ce moment, les lois sacrificielles mosaïques deviennent caduques. Le Temple désormais inutile est démoli et Jésus a accompli la loi du sacrifice unique, perpétuel valable pour tout homme en quelque lieu qu'il soit.
L'humanité est désormais conviée a une rencontre avec Dieu par Jésus ressuscité qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. les lois sont réduites à leur plus simple expression. Il est demandé simplement de croire à l'enseignement de Jésus et de ses apôtres, car Jésus a tout dit pour ce qui nous concerne. Sa résurrection a posé le point final à toute autre révélation. Ce n'est pas une nouvelle religion qui vient avec Jésus, mais l'accomplissement de la réconciliation de Dieu avec l'humanité.
Pour cette raison, il ne peut y avoir d'ajout à ce que nous appelons le Nouveau Testament. La religion juive a trouvé son Bible---colombe.jpgaccomplissement en Jésus. Normalement on ne devrait pas parler de religion chrétienne. Cela n'a aucun sens théologique. Jésus n'est pas venu démolir la Torah, mais l'accomplir.
Le rejet de Jésus par les tenants de la loi de Moïse qui se perpétue jusqu'à la fin des temps, ne peut changer en rien ce que l'Eloïm a mis en place à savoir : Une nouvelle création par un nouvel Adam : Jésus, Yéchouah' en hébreu.
Les religieux du temps de Jésus en mission, n'ont rien voulu entendre. Au  troisième millénaire après J-C, un nombre infime de Juifs se sont tournés vers le Messie parce qu'ils ont compris comment Dieu nous ouvre sa porte.
Depuis tout est dit. Seuls des imposteurs ont essayé de rajouter des prescriptions et des interdictions, indiquant par là, une autre origine des prophéties. En mourant Jésus a dit : "Tout est accompli." En ressuscitant il a montré qu'il est le Chemin, la Vérité et la Vie qui mène au Père c'est à dire à l'Eternité.
Henri Darnès le 13 septembre 2010


 

Publié dans Autour de la Bible

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