Amour pour la foi et la science

La foi et la science.

Je pense que nous recevons la foi comme le dit la Bible, par un don de Dieu. Mais de quelle nature est notre foi ? Procède-t-elle d’un sentiment ? C’est le plus probable. Dieu ne se manifeste pas souvent par une démonstration scientifique.

 Alors notre foi, risque d’être si non aveugle, limitée par nos sentiments, nos expériences personnelles, un vécu personnalisé ;

Essayer d’améliorer notre foi par une étude plus ou moins rébarbative de la théologie, semble alors nous être inutile.  Pourtant comme l’écrit Paul à Timothée dans sa deuxième lettre : " Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice."

Nous ne pouvons donc pas faire l’impasse de l’étude biblique.

Je suis certain que si vous êtes là, c’est pout apprendre à grandir dans la connaissance et donc de recevoir grâces sur grâces en rendant notre communion avec Dieu de plus en plus solide.

  Ce, que je voudrais dire, maintenant, c’est que foi et raison n’ont pas à être systématiquement séparées, voire opposés. Il se trouve des raisons de croire, d’avoir la foi et il se trouve aussi que la foi dépasse la raison ou les lois de la science.

La foi ne peut pas être complètement raisonnée, mais si la raison peut étayer la foi, elle ne peut pas la supprimer au fait qu’elle n’est pas démontrable en laboratoire 

LES LIMITES DES AUTOPSIES SUR L’ECRITURE.

Etudier les Ecritures c’est évidemment très bien, mais ça ne change pas forcément une personne en disciple du Christ. Au dessus de la somme des connaissances que nous pouvons avoir de la Bible, il y a, en plus de la réception intellectuelle, la foi dans le message de la Bonne Nouvelle à cultiver et à appliquer.

 Les chamailleries sur l’auteur supposé ou réel des textes ne fait pas avancer grand-chose. Même Paul, tatillon s’il en est sur la vérité des doctrines, parle « d’essentiel » quand il s’agit de foi. De même, au delà de la sémantique, la foi est capable de transposer par une bonne traduction. A peine de traduire par exemple, pour « la grâce seule »

L’autorisation de pécher, d’annihiler les dix commandements.

La raison précède la foi et la foi étaye l’intelligence. On aurait tort de penser que la foi n’a rien à voir avec la raison. Ce serait oublier que notre esprit ne peut communiquer avec Dieu que par l’Esprit de Dieu. Là seulement se trouve la source de raison raisonnable pour étayer la foi

L’analyse scientifique ne peut pas nous aider à grand-chose sinon à nous rendre compte de phénomènes inexplicables. Ces phénomènes sont appelés miracles parce qu’ils restent incompréhensibles parce qu’ils se manifestent en dehors des lois connues de la physique, de la biologie etc. (1)

Il y a eu dans de tels cas, une suspension des lois ordinaires sans que l’on puisse savoir par quoi elles sont remplacées

Jamais la science ne pourra définir Dieu au laboratoire. L’immensité de l’univers et la richesse de la nature qui nous entoure, suffisent déjà à nous dépasser, sans que nous allions chercher plus loin que Dieu. (2)

Dieu se révèle comme il veut, dans la proportion qu’il veut et à qui il veut et c’est en réalité seulement sur sa capacité à se révéler, que Dieu donne la foi à l’homme. La raison et la foi sont donc intimement liées. Il n’y a aucune raison pour définir une dichotomie. Dieu a fait de nous des êtres de raison scientifique et de foi cognitive et relationnelle.

                                     Connaître Dieu, c’est en premier savoir qu’il nous a créés et aussi qu’il nous aime. C’est pourquoi on peut définir la foi comme une chose qui voit spirituellement dans le futur. C’est-ce que nous a montré Dieu en envoyant sa Parole faite chair comme prémices d’une nouvelle création. (Démonstration matérielle) En reconstruisant un second Adam, sorti de la terre par l’intermédiaire d’une jeune femme, et en acceptant son sacrifice d’expiation, la foi nous fait apercevoir le salut éternel.

Dieu a donné, à la foi essentielle du salut, des appuis matériels physiques et non discutables si ce n’est par les détracteurs de la foi.

          Tout l’Evangile n’est que la démonstration matérielle pour créer la foi.

Celui qui ne veut pas croire n’a aucune excuse.

Jésus vient du Ciel où il était avec le Père. Il matérialise sa déité par des miracles qui étonnent le monde comme Nicodème docteur de la loi, et oblige ainsi à la foi comme à Thomas et les autres disciples avant lui par des preuves matérielles.

Il annonce une autre forme du salut, à croire, à accepter par la foi, qui passe par son sacrifice et matériellement par le Temple qui sera détruit et plus jamais reconstruit jusqu’à la fin des temps.

 A partir de là, il est bien compréhensible que les détracteurs tirent sur la valeur de l’historicité des faits présentés, en arguant qu’aucune enquête ou investigation moderne ne puisse être faite.

Ce serait oublier que Jésus est ressuscité et que monté au Ciel, il a envoyé son Saint-Esprit pour le remplacer de façon instantanée sur toute la Terre, et qu‘il agit comme autrefois sur Terre. Des aveugles voient, des boiteux marchent,  des sourds entendent, Des morts ressuscitent dans le secret, comme la fille de Jaïrus parce qu‘il n‘est pas donné de perles aux pourceaux. Dieu est toujours là, présent à la raison et à la foi.

               Dieu n’a jamais demandé que nous soyons irrationnels.

Il nous a donné les moyens d’avoir la foi par des preuves matérielles et d’avoir confiance par des preuves d’amour. Si nous laissons de côté un de ces deux aspects qui peuvent être définis puissance et amour de Dieu, nous risquerons de nous embourber dans le folklore religieux qui caractérise malheureusement beaucoup d’églises qui se prétendent chrétiennes, d‘une part , ou d‘autre part, adopter un athéisme sans fondement voire une haine contre Dieu à cause des malheurs qui sont supportés dans le monde. Mais là, c’est un autre sujet.