Le bâton de Moïse, celui de Dieu

Publié le 16 juillet 2010 par Henri

Lectures préalables : Exode 3. 7 à 4. 17 Psaumes 34:8 (34-9)

Moïse se trouve investit de pouvoirs extraordinaires pour une mission extraordinaire. Cela commence par une demande que doit faire Moïse au pharaon qui sera refusée d'après la préscience de Dieu. Soit aller à trois jours de marche offrir un sacrifice. Il n'y a pas de quoi encourager un ambassadeur. Dieu lui donne un nom à faire connaître : il est le Dieu qui suis. Ici le présent se confond avec l'infinitif. Être, pour Dieu, pourrait ne pas avoir le même sens. En disant je suis celui qui suis, Dieu indique son éternité. Aucune créature ne peut penser qu'elle "est". Notre passé nous a échappé à tout jamais, nous ne connaissons pas notre futur, et le présent est indéfinissable. Dieu seul peut dire je suis celui qui suis. Pour autant il ne se donne pas un nom qui le ferait entrer dans un cadre et qui le rendrait du même coup accessible à notre entendement. Dieu ne peut rester qu'une puissance insaisissable. Etant Esprit, il échappe à notre sens tactile, visuel, olfactif, auditif et même gustatif bien que au Psaume 34:8 (34-9) Sentez et voyez combien l'Eternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge! il soit fait appel à nos sens. De même, la première épitre de Jean nous ouvre le rideau sur la scène la plus extraordinaire du monde en nous disant : 1 Jean 1:1 ¶ Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie-
Comme nous le lisons, Dieu se laisse approcher de la manière la plus ordinaire. Jean nous précise que c'était dès le commencement. En effet si on revient à Genèse 3. 8 où il nous est dit que Dieu parcourait le jardin dans la brise du soir, on voit que Dieu ne se contente pas d'être invisible mais qu'il veut communiquer avec l'homme. L'épitre de Jean prend tout son sens. "Ce qui était dés le commencement c'était la Parole de Dieu, Dieu lui-même, qui par Jésus c'est fait entendre, mais qui plus est c'est faite voir, contemplé, touché. Extraordinaire. Rappelons-nous que dans l'Ancienne Alliance il est écrit que nul ne peut voir Dieu et rester en vie. Moïse lui-même n'a pas pu avoir ce privilège. Dieu se montre comme il veut à qui il veut. ,Même de nos jours dans notre troisième millénaire, Dieu a choisi de se révéler par son Saint-Esprit comme il veut, quand il veut à qui il veut.
Moïse saisit par une mission de la part directe de Dieu, est loin de s'en réjouir. De nos jours, beaucoup se disent investits du Saint-Esprit et sautent de joie à l'idée de montrer aux autres de quoi est fait un croyant actuel. Vous avez plein de parler en langues durant un culte, plein de révélations inattendues et quelques fois des tentatives de contourner l'Ecriture. Pour Moché, rien de tout ça. Il dit finalement à l'Eternel, ce n'est pas un travail pour moi car je ne sais pas parler. Ce qui met Dieu en colère et lui fait accorder que Aaron soit le porte parole de Moïse qui parlera au nom de Dieu. (Exode 7)
Puis Dieu lui rappelle de prendre son bâton qui se transforme en serpent. Alors que Moïse avait fui devant son bâton transformé en serpent, la cour de pharaon produit le même prodige avec ses sages par leur pouvoir occulte, mais le serpent de Moché engloutit tout les autres. (Ex.7. 12)

Par la suite le bâton va servir à appliquer les plaies destinées à l'Egypte.

De nos jours, trouve-t-on encore des représentants de Dieu avec un bâton qui soit aussi le bâton de Dieu ?
La tâche est pourtant restée la même. Il y a tant de personnes esclaves, non plus de Pharaon, mais esclaves du Péché et que nous avons pour mission de sortir de l'Egypte, ce qui veut dire qu'il faut les sortir du Monde, des griffes de Satan, pour qu'ils deviennent libres.

Le mal du monde c'est de croire que la liberté c'est être ignorant des lois de Dieu. Avons-nous des bâtons qui nous permettent de démontrer la puissance et l'amour de Dieu ?

Peut-être sommes-nous tentés comme les disciples en Luc 9:54 Les disciples Jacques et Jean, voyant cela, dirent, Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?
Là il y aurait eu la puissance, mais pas beaucoup de compassion. Or c'est par compassion ou par amour si vous préférez, que Jésus ouvre les yeux des aveugles, que les boîteux marchent, que les malades sont guéris, que les morts ressucitent.
Il n'y a plus de bâton dans les mains de Jésus car il est Dieu visible, audible et tangible. C'est ce que l'apôtre Jean veut nous faire comprendre. La Parole est bien celle de Dieu avec nous "Immanouel."
Le bâton que Jésus nous donne en allant prêcher la bonne nouvelle de l'Evangile c'est de chasser les démons, de guérir en son nom.
Nous avons toujours le même travail commandé par Dieu. "Allez par le monde !" De nos jours c'est très facile par internet. Il est plus difficile de prêcher à son entourage. Toutes fois pas à son entourage immédiat, car nul n'est prophète en son pays; Mais exersons-nous avec les personnes que Dieu place sur notre chemin. Proposons la guérison des maladies au nom de Jésus-Christ contre tout autre nom. Produisons le bâton spirituel que Dieu nous a donné contre tous les bâtons des religions. Osons mettre au défi les faux bâtons. Elie n'a pas craint de trouver Dieu en dehors du problème (1 Roi 18. 25). Avons-nous peur que Dieu n'honore pas sa Parole ? Encore aujourd'hui des miliers de démons sont chassés et des malades sont guéris.
Nous avons la Parole comme bâton à miracles et ceci sans aucune ambigüité. Sachons nous en servir dans la prière et la compassion de ceux qui se perdent loin de Dieu.

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