Le salut et la damnation

Le salut éternel ou la damnation éternelle ? Deux sujets qui ne sont pas toujours pris au sérieux, ou qui ne sont pas bien compris.

Le plus simple à expliquer c′est la damnation éternelle.

Elle ne se traduit pas par une disparition de la personne comme certains dogmes le disent. Jésus a dit que c′est un endroit pour les impies ″ où leur ver ne meurt point et où le feu ne s′éteint point ″″.Le récit du Riche et du pauvre Lazare, nous donne in fine la situation éternelle de l′un et de l′autre. Que faut-il faire pour aller en enfer ? Rien ! Continuez tranquillement votre vie sans vous soucier de ce que Dieu attend réellement de vous. C′est suffisant.

Quid du salut éternel ?

Le salut c′est une situation éternelle que Dieu offre à toute personne qui croit que Jésus son Messie est venu sur Terre pour expier le péché des Hommes et qui accepte cette disposition divine pour elle-même selon ce qu′en dit Jésus en Jean 3. 16 discutant avec Nicodème.

Même question que pour l′enfer : Que faut-il faire pour être sauvés ?

L′explication simple quasi simpliste c′est de dire que cela ne coûte rien puisque c′est un don. Contre un don pas d′argent; c′est gratuit ou ce n′est plus un don.

Une mauvaise compréhension de Jean 3. 16 a conduit beaucoup de personne à croire qu′il était suffisant de croire. Cette façon de voir les conduit à la liberté de pécher en s′appuyant toujours sur leur croyance au don gratuit de Dieu.

Que quiconque croit ne périsse pas, doit amener premièrement à la repentance.

Ainsi si vous recevez la certitude de la grâce de Dieu donnée dans la foi, cette certitude ne peut que vous amener au repentir, à une souffrance d′avoir connu une vie de péché. La repentance amène à rechercher Dieu pour lui confesser ses péchés et sa douleur. Ensuite seulement la décision d′une nouvelle vie pour un nouveau départ pourra intervenir dans l′assurance des péchés lavés par le sang de Jésus.

Cette façon de procéder est la seule qui soit conforme à l′enseignement apostolique.

Le salut est acquis par la foi gratuitement par une procédure obligatoire.

Si vous avez une plaie physique on ne vous mettra pas un pansement même gratuit, sur la saleté ; la préparation préalable de l′endroit à soigner est indispensable.

L′intervention de la religion dans le processus de guérison

Certaines personnes pensent que sans la religion on ne peut pas être sauvés.

Elles tiennent ça de l′enseignement de leur Église, mais ne pourront jamais vous citer un seul verset pour étayer.

La seule chose que l′on peut dire de sensée, c′est que l′église locale se doit d′enseigner le salut comme dit plus haut. Il n′y a pas de sacrements salvateurs si non dans l′imaginaire de certains enseignants ni antemortem ni postmortem .

C′est pourquoi le sacrement du baptême (Jésus n′en donne que deux avec la Cène) doit être fait par des personnes qui le demandent et non appliqué en mode superfétatoire à des enfants qui devront plus tard confirmer ce qu′ils ont subi.

La symbolique du baptême figure la mort avec Christ par l′immersion et la résurrection avec Christ par l′émersion. Pourquoi pratiquer un symbole du symbole ?

Le sujet est développé  sur ce blog à cette adresse  :

http://mission-chretienne-66.over-blog.org/article-23976739.html

Que dit Jésus ?

Marc 16:15 Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Marc 16:16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Mark 16:15 kai eipen autoiv poreuyentev eiv ton kosmon apanta khruxate to euaggelion pash th ktisei

Mark 16:16 o pisteusav kai baptisyeiv swyhsetai o de apisthsav katakriyhsetai

En grec comme en français, il faut croire d′abord, être baptisé ensuite selon ce qu′en dit Jésus. On peut toujours faire de la religion au dessus de la Parole de Dieu ou du folklore mélangé.

Jésus rappelle la nécessité de la foi pour être sauvé ainsi qu′un acte à effectuer le baptême. On ne passe de la foi au baptême que par la nouvelle naissance d′une vie tournée vers la recherche permanente de la sainteté. C′est une affaire de choix successifs dont le premier est la foi dans l′œuvre du Christ.

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