LE PLUS GRAND DANS LE ROYAUME

Publié le par Henri

27-nov.-98 /  Sur les ondes de  FM EVANGILE 66-    98.7 Mhz à Perpignan

 

LECTURES /  Luc 18. 1 à 11

 

                                               Avant de dire quelques mots sur notre lecture, je voudrais vous amener dans la prière.

 

                                           Père céleste, aujourd’hui encore, nous avons besoin de toi.

C’est vers ta parole que nous nous tournons une fois de plus. Elle est notre norme, notre référence en tout temps, en toutes circonstances. Merci Père, de nous la communiquer encore maintenant. Accorde-nous par ton Saint-Esprit de la comprendre et de la mettre en pratique. Rends ta Parole claire à nos yeux, pour qu’elle réveille en nous, cet amour dont tu nous entoures. C’est au nom de Jésus-Christ ton Fils, notre Seigneur et Sauveur que nous te le demandons. Amen !

 

Dans la séquence que nous avons lue tout à l’heure, j’ai relevé pour nous, ce matin, les versets 3, 8, et 11.

 
Les disciples questionnent Jésus, pour satisfaire une curiosité. « Qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Ceci les intrigue, car il est naturel pour l’homme dès  qu’il est en groupe, de chercher à savoir qui est le plus grand. Ce n’est pas toujours pour l’honorer. C’est parfois pour savoir à qui il faut obéir. Pour d’autres, c’est le commencement d’une lutte, pour prendre sa place.

Dans cette lutte pour tous les perchoirs qui existent dans la société, il ne peut y avoir qu’un gagnant. Ce pendant, tout le monde n’a pas un cœur d’arriviste. Ceux-ci préfèrent la tranquillité au pugilat. Et si, en posant la question, du plus grand, nous pouvions avoir tout de  suite une information pour nous ? Ce serait formidable ! En ouvrant la discussion sur ce sujet, avec Jésus, une place de ministre ou d’ambassadeur pourrait se profiler à l’horizon. L’esprit de l’homme est tortueux par dessus tout.

Jésus nous voit venir avec nos gros sabots. Ayant été comme ci, ayant fait comme ça, sur terre, ne peut-on pas, espérer un fauteuil  honorifique quelconque ? Pas si quelconque que ça, d’ailleurs dans notre tête!

Alors, Jésus dit à ses disciples, et il le dit à nous aussi, «  Convertissez-vous et devenez  humble comme un petit enfant. »

Peut-être qu’en votre qualité de disciple, vous ne vous attendez pas, à ce qu’on vous dise « convertissez-vous ». C’est pourtant ce que Jésus peut nous dire. Si nous sommes de bons sujets, nous allons prendre en compte cette demande du Seigneur ?

Il est difficile d’accepter cette injonction. Nous nous croyons tellement biens en tous points!

Un tas de personnes que je connais, en ont besoin de se convertir ! Moi, non. Cela peut aller !    Attention à ne pas nous hausser trop haut. Le Seigneur  relève celui qui sait s’humilier, mais il résiste aux orgueilleux.

 Les versets  8 et 9, nous parlent de l’entrée dans la vie.

   Nous vivons souvent sans penser à la vie qui nous attend. Je vois des personnes qui avancent en âge en étant de plus en plus tristes, de plus en plus aux aguets pour ne pas mourir. Le meilleur pourtant est devant. C’est après cette vie et après seulement, que nous aurons l’occasion de goûter à l’autre vie. La vie après la vie. Notre philosophie se résume à mourir le plus tard possible, alors qu’il serait plus judicieux de se préparer une bonne éternité avec le Seigneur. Là aussi, nous avons une part d’orgueil qui n’a aucun fondement .

 

Avec le verset 11, nous abordons le problème du salut éternel.

Comment être sûrs qu’on y a droit ?

Le salut ne se trouve dans aucune église. L’église chrétienne, enseigne comment parvenir au salut. Elle ne peut pas le procurer. C’est le Fils de l’homme qui est venu sauver ce qui était perdu. Gardons-nous de faire passer à quoi que ce soit d’autre ou à qui que ce soit d’autre, le Salut que Jésus nous a gagné sur la croix.

Personne d’autre que lui, n’a été capable de mourir à notre place et nous savons que Dieu ne donnera pas sa gloire à un autre. Dans l’histoire des religions, il n’y a pas un autre cas, ou le juge se condamne pour éviter la peine de mort à celui qu’il juge. Dieu le fait, en Jésus. Mais il faut désirer la vie que Dieu nous offre, maintenant, là même, sans attendre la fin de mon intervention.

C’est en nous approchant de la pierre vivante, comme le dit Pierre dans sa 1ère  lettre, et en nous efforçant à devenir aussi des pierres vivantes, que nous deviendrons des prêtres. Des prêtres capables d’offrir des sacrifices de reconnaissances et de louanges, que nous allons devenir une maison spirituelle. Acceptons donc, que Jésus remplisse notre cœur et notre esprit. Nous aurons une place dans son Royaume. Aspirons à un strapontin ou à une place sur la pelouse, plutôt qu’à un fauteuil.s Peut être Dieu nous fera-t-il monter plus haut ! Pour ce qui est d’entrer dans la vie éternelle, n’attendez pas d’être mort pour le faire, car c’est maintenant ou jamais. Si vous n’êtes pas sûr ou sûre de passer la bonne porte, sachez qu’il suffit de croire que le sang répandu de Jésus, nous purifie de tout péché.

*************************************************************************************



 

 

Publié dans Sotériologie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article