LES OEUVRES LA JUSTIFICATION ET LA FOI

LECTURES :  Romains 3. 28

                          Jacques 2.14 à 26

              Si les œuvres sont une recherche de justification devant l’Eternel, elles sont les mal venues. Nous allons donc essayer de voir quelles sont les œuvres qui justifient et celles qui ne justifient pas.

Il nous faut tout d’abord expliquer les mots œuvres et justification.

Qui veut dire ce qu’est une œuvre ?

Une œuvre c’est un travail. Dans la Bible, les œuvres sont des travaux que nous entreprenons pour le compte de Dieu.  C’était faire aussi ce que demandait la loi. Dans la séquence de Romains que nous avons lu, il était discuté de la circoncision  Mais ce n’est pas tout.

 Les œuvres sont aussi  le résultat des prises de positions consécutives à la foi. C’est-à-dire que la foi fait un travail. Ce travail ne peut pas être fait par un autre moyen. Par exemple dans actes 3. 16, c’est par la foi au nom de Jésus qu’un homme est guéri. La foi accomplit un travail de guérison. Dans 1 Cor 1. 24 une version écrit : « C’est par la foi que vous êtes debout. » Si nous n’avions pas de foi, nous aurions laissé tomber notre engagement devant Dieu à cause des difficultés. Mais par la foi, nous tenons le coup, nous restons debout. L’intelligence et le courage n’auraient pas la puissance de la foi pour nous maintenir debout. Si nous regardons dans Hébreux 11, nous voyons toute une liste de personnages de la Bible, qui ont accompli par la foi, une œuvre qu’ils n’auraient jamais entreprise, ou qui n’aurait pas été menée à bien, sans le pouvoir de la foi. C’est par la foi aussi que nous offrons un culte à Dieu. La seule œuvre louable qui vient de notre cœur est la recherche de Dieu comme on la trouve dans 2 Chr. 15.7 et SS. En dehors de la recherche de la face de Dieu, tout ce que nous pouvons faire par nous-mêmes, sans la directive précise du Saint-Esprit, est une œuvre morte. Elle peut être louable, mais elle ne résistera pas à l’épreuve du feu.

Un autre travers assez répandu dans notre milieu, à Perpignan, consiste à ne rien faire du tout, et, comme le riche, laisser le pauvre Lazare dans le besoin à notre porte. On attend des directives précises. Tu aimeras ton prochain comme toi-même par exemple. Tite 3. 14, nous invite aussi, à pourvoir aux besoins pressants.

Nous allons donc en venir à la justification.

Qui veut donner une définition de la justification ?

La justification est un acte par lequel Dieu nous déclare juste.

Ceci ne veut pas dire sans péché. Nous sommes toujours des pécheurs. A moins que je ne me trompe ; qui ici est sans péché ?

Grâces soient rendues à Jésus-Christ notre Sauveur, c’est par la foi en son sacrifice que nous sommes justifiés. La justification est gratuite. Il n’y a rien à payer. Cependant la foi est nécessaire pour que le sacrifice prenne une valeur personnelle. Le sacrifice de Jésus sur la croix est parfait en ce qu’il a été accompli une fois pour toutes et pour chaque personne. Pourtant il n’a d’effet que par la foi du pécheur qui se sent concerné. En dehors de la foi en l’œuvre de Jésus, il n’y a pas de pardon possible. Le pardon consiste en une justification du pécheur.

Evidemment, nous ne sommes pas justifiés pour continuer à pécher ; au contraire, nous passerons du temps  à  nous sanctifier et  à pratiquer de bonnes œuvres parce que nous sommes sauvés. (Jacques 2. 18) Mic. 7. 19 nous assure que les péchés sont jetés au fond de la mer.

Les péchés que nous avons confessés au Seigneur, sont oubliés par le Seigneur. Nous n’avons pas à les faire revivre . Le Père les a jetés au fond de la mer, ce n’est pas pour que nous allions les repêcher. Rien de ce que nous pouvons faire ne peut nous sauver. Acceptons avec la simplicité de cœur d’un enfant de recevoir la justification qui nous permet l’accès dans le Kadoch-kadochim, le Saint des Saints. Si nous n’étions pas purifiés par la justification, nous ne pourrions pas entrer dans le lieu Très Saint.

C’est vrai que le rideau c’est déchiré de haut en bas quand Jésus est mort sur la croix. Mais sans la justification vous ne trouverez pas le Seigneur. Nous devons être sûrs de notre purification comme le grand prêtre le jour du Yom Kippour. Un prêtre qui n’aurait pas été purifié encourait la mort ; nous,  sans purification, nous rendrions un culte abominable. Prions en tout lieu en élevant des mains pures comme l’a écrit Paul dans  1Timothée 2.7 .

Le pécheur croyant, est devenu JUSTE. Ceci parce que Christ a porté son péché sur la croix. La justification que nous offre Dieu est gratuite et totalement imméritée. Rom 3. 24.

Elle est cependant juste par le sacrifice de Jésus sur la croix. Jésus a payé notre vie, d’un prix qui ne peut être chiffré. Rien ne peut être mis en balance ou remplacer le sacrifice de Jésus. C’est pourquoi il est dit que les œuvres ne sauvent pas. Ce qui sauve d’abord et toujours c’est le sang de Jésus qui a été répandu pour nous.

Nous avons vu les œuvres, la justification et comment la foi agissait avec puissance.

Paul aux Romains ch. 12 à 16, parle de la nécessité des œuvres que nous avons à accomplir.

Nous sommes loin d’accomplir ( Jean 14. 12) des œuvres plus grandes que celles de Jésus et parfois nous sommes à peine sûrs de notre justification.

Où se trouve le niveau de notre foi ? de notre amour du prochain ? La foi et l’amour nous sont indispensable pour accomplir par le Seigneur, ce que notre main trouve à faire. 

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