Achab fit ce qui est mal

Publié le par Henri

Lecture : I Roi 16. 30 à 33

 

Achab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, plus que  tous ceux qui avaient été avant lui.

31  Et comme si c’eût été pour lui peu de chose de se livrer aux péchés de  Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal,  roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner devant lui.

32  Il éleva un autel à Baal dans la maison de Baal qu’il bâtit à Samarie,

33  et il fit une idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois  d’Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l’Eternel, le Dieu  d’Israël.

 

        Achab est un roi. On s’attend toujours à ce que une personnalité soit irréprochable et montrant le bon exemple. Nous savons par la pratique que cette idée se trouve souvent dans les contes pour enfant. Dans la réalité, on trouve des rois respectables, craignant Dieu comme des rois corrompus par le péché. Achab était du côté complètement débridé de ses devoirs envers Dieu. Sa vie n’était qu’une somme de péchés. Les sujets suivant le roi, de gré, de force ou par l’exemple, tout le royaume se trouvait pervertit ;

 

        Un jour la fumée de la colère arrive aux narines de l’Eternel. Il parle à un homme comme vous et moi du nom d’Elie pour annoncer un jugement qui va se traduire par une période de sécheresse.

Jusqu’ici aucun problème. Chacun vit à sa façon et ne se pose aucune question sur l’existence de Dieu. Comme le dit Salomon, rien de nouveau sous le soleil. Au troisième millénaire après Jésus-Christ, il n’y a aucun changement dans le comportement humain. Aucune amélioration. Cependant, comme Dieu a envoyé Elie promettre une sécheresse limitée à la prochaine parole de Dieu, Dieu commence depuis l’entrée au troisième millénaire un jugement de la Terre entière, qui se traduit par des catastrophes en quantité et en qualités jusqu’ici inconnues, des épidémies, sans compter les suicides, les guerres et la faim ; Nous avons des prophètes qui dans la Bible nous ont averti, mais peu de monde en fait cas. Dieu, c’est pour les vielles femmes, les gens simples. Quand on a une culture philosophique et (ou) scientifique, comment pouvoir se pencher sur les bondieuseries sans en avoir honte ?

 

             Paradoxalement, les bondieuseries ne sont pas faites pour ceux qui croient en Dieu, mais au contraire pour ceux qui se sont fabriqué un dieu. Leur dieu c’est une religion. Pour certains c’est le catholicisme, pour d’autres le protestantisme, pour d’autres n’importe laquelle des religions à laquelle vous pouvez mettre un nom : Evangélisme, Bouddhisme, Islamisme etc.

               La rencontre du vrai et unique Dieu, exclue toute forme de religion. Du temps de Jésus il y avait les Pharisiens, les Saducéens et d’autres partis religieux ; Jamais Jésus n’a fait l’éloge d’aucune des sectes de l’époque. C’est valable pour aujourd’hui. Défendre un clocher équivaut la plus part du temps à s’esquiver de la réelle nécessité d’une véritable relation avec Dieu. Votre directeur religieux vous dira juste le contraire, mais je vous mets au défi de rechercher Dieu de tout votre cœur, de toutes vos forces et de ne pas le trouver. C’est une opération impossible. Si vous le trouvez vous serez bénis. Si vous ne le cherchez pas, vous entrerez dans son jugement. Comme le fit Elie, je vous parle de la part de l’Eternel. C’est en cela qu’Elie est un homme ordinaire comme vous et moi. Ou on connaît la Parole de Dieu ou on l’ignore. Elie reçoit le plan de Dieu et il arrive pour le mettre en œuvre. Il fait penser à Jésus qui adolescent s’occupait des affaires de son Père. Personne n’agit ou ne parle de Dieu par soi-même ; c’est toujours mû par l’Esprit de Dieu qu’une parole est annoncée, fût-ce par une ânesse.

             Elie se trouve mandaté pour un travail spécial. Il est évidemment revêtu du pouvoir plénipotentiaire pour mener sa tâche à bien. Là encore nous le comparerons comme une représentation de Jésus qui voyait ce que faisait le Père (Jn 5. 19) et qui le faisait. L’envoyé reçoit la vision du plan divin et exécute le plan révélé sans le modifier. Il n’a aucun droit pour ce faire ; le mandant a toute latitude uniquement pour mener à bien, le travail à faire. Il provoquera des circonstances qui auront toujours pour objet de démontrer la gloire du Père ou la provoquer. Moïse a été aussi un homme qui a exécuté comme Dieu voulait, jusqu’au jour ou il a frappé le Rocher au lieu de lui parler. Nous ne nous perdrons pas en considérations étant donné qu’il va se retrouver avec Jésus et Elie sur la montagne. Ils furent trois hommes pour trois mandats identiques dans le fond sinon dans la forme : ramener le peuple à Dieu selon le plan de Dieu, au temps choisi par Dieu toujours au milieu du désordre. En Egypte le désordre était sociopolitique avec la privation des libertés individuelles et en plus le mauvais exemple de Pharaon et le culte de Râ.

Sous Achab, le désordre est spirituel. C’est l’idolâtrie avec le culte de Baal et d’Astarté.

         Du temps de Jésus on retrouve le climat de la privation des libertés individuelles par l’occupation romaine et aussi l’infatuation des directeurs religieux dans le judaïsme. Le péché est si grand que la maison de prière est devenue une maison de voleurs. Jésus éjecte les vendeurs du parvis du Temple qui va devenir obsolète car c’est lui-même qui va devenir l’Agneau qui ôte les péchés du monde. Cet acte prophétique n’est pas compris en son temps. Seul Dieu pouvait changer la forme du sacrifice. Le judaïsme a été une pédagogie pour faire admettre par la purification du sang répandu, l’unique moyen de réconciliation de l’homme avec Dieu. La règle demeure : il n’y a pas de pardon sans effusion de sang. La forme seulement a changée. Jésus est l’holocauste parfait agréé par le Père pour tous les temps, pour toute l’humanité. Jésus dira de lui-même qu’il est le seul chemin, la seule vérité et la vie ; que nul ne peut aller au Père que par lui.

             L’Histoire dans la Bible, nous montre que Dieu intervient dans les souffrances que subissent les hommes. Ce sont pourtant les hommes qui choisissent de souffrir en ne suivant pas les directives divines. La grande majorité des humains est indifférente aux desseins de Dieu ; d’où cette souffrance endémique de l’humanité que, paradoxalement, l’homme reproche à Dieu. Mais l’Humanité sert de faux dieux et c’est dans un contexte similaire à celui que nous vivons chaque jour, que le prophète Elie est envoyé pour dénoncer les faux dieux. En cela aussi nous pouvons le comparer à Jésus qui va revenir pour finir de confondre le faux prophète qui est déjà dénoncé dans l’Evangile.

            Bien que l’Homme soit l’auteur de sa misère, Dieu consent à entendre les cris de souffrance, souffrance qui, comme le soleil, se lève sur les justes comme sur les injustes. Lisons dans Job au chapitre 35 : 1 ¶  Elihu reprit et dit:

2  Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,

3  Quand tu dis: Que me sert-il, Que me revient-il de ne pas pécher?

4  C’est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.

5  Considère les cieux, et regarde! Vois les nuées, comme elles sont au-dessus  de toi!

6  Si tu pèches, quel tort lui causes-tu? Et quand tes péchés se multiplient,  que lui fais-tu?

7  Si tu es juste, que lui donnes-tu? Que reçoit-il de ta main?

8  Ta méchanceté ne peut nuire qu’à ton semblable, Ta justice n’est utile  qu’au fils de l’homme.

9 ¶  On crie contre la multitude des oppresseurs, On se plaint de la violence  d’un grand nombre;

10  Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants  d’allégresse pendant la nuit,

11  Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l’intelligence  plus qu’aux oiseaux du ciel?

12  On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, A cause de l’orgueil des  méchants.

13  C’est en vain que l’on crie, Dieu n’écoute pas, Le Tout-Puissant n’y a  point égard.

14 ¶  Bien que tu dises que tu ne le vois pas, Ta cause est devant lui:  attends-le!

15  Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n’est pas à dire  qu’il ait peu souci du crime.  Fin de citation.

 

                Si nous étions châtiés à la seconde de nos méfaits, certainement nous serions plus attentifs aux desiderata de Dieu. Mais Dieu prend patience et attend de notre part non pas la peur de mal faire, mais au contraire la joie dans l’obéissance. C’est en cela que Dieu est un Roi absolu mais qu’il n’est pas un despote. Nous avons entièrement la liberté de choisir notre camp. Pour Dieu ou pour Satan.

             Comme les humains ont le besoin de voir, de toucher du doigt et d’expérimenter, tout comme le frère Thomas, il arrive que Dieu nous fasse voir de façon irréfutable mais pas nécessairement renouvelable en laboratoire, qu’il existe, qu’il n’est pas éloigné de ses créatures, et qu’il est de notre intérêt de lui rendre à lui seul un culte, lui seul étant le Très-Haut selon ce qu’on lit dans le Psaumes 83:18  (83-19) Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Eternel, Tu es le  Très-Haut sur toute la terre!

 

             La résistance, de l’homme à admettre la réalité de Dieu, est dure. Nul ne dit : «  Où est mon Créateur pour que je le serve ? » La réponse à cette question qui n’est pas posée, se trouve dans Esaïe 5:25 : «  C’est pourquoi la colère de l’Eternel s’enflamme contre son peuple, Il  étend sa main sur lui, et il le frappe; Les montagnes s’ébranlent; Et  les cadavres sont comme des balayures au milieu des rues. Malgré tout  cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.»

                       Ici nous sommes en avance de quelques jours sur le journal télévisé, où le Hamas se frotte à Israël. Revenons donc au temps d’Élie et d’Achab. Comme aujourd’hui, la Parole de Dieu peut faire un bruit aux oreilles des gens, mais elle n’est pas écoutée ; Alors Élie arrive au royaume d’Achab et lui parle d’une sécheresse qui va venir. La bouche d’Elie est devenue la bouche de Dieu pour exécuter le plan de l’Éternel. Achab adore Baal et Astarté, c’est inadmissible.

De nos jours on adore Mammon, Éros, on fait ripaille, on s’éclate dans des jeux et des amusements absurdes parfois spirituellement diaboliques.

A travers toute la Bible, la voix de Dieu se fait entendre et incite les personnes à retourner à lui. Mais à part un petit reste, personne n’en veut. Aussi voyons-nous les catastrophes en tout genre se succéder à un rythme et une dynamique jusqu’ici inconnus. Comme toujours, au lieu de revenir à Dieu, l’homme lève le poing contre Dieu. C’est plus facile que de passer par une contrition, un repentir et l’adoption d’une vie nouvelle dirigée par l’Esprit de Dieu, comme l’a proposée Jésus à Nicodème. (Jean .3) C’est tout ce qu’il faut à Satan pour faire avancer le royaume des ténèbres ; Dans quelques temps, le faux prophète, dont nous pouvons observer aujourd’hui les progrès, sera le seul à pouvoir s’exprimer publiquement et gratuitement dans nos lieux de vie. Là encore Dieu n’y est pour rien. Les différentes dénominations chrétiennes ont été incapables d’annoncer une doctrine correcte. Elles ont laissé de côté le saint enseignement au profit de guerres de clochers, au profit de religions qui ne relient que des fils de la Géhenne. Le résulta est là. Le faux prophète a fait son entrée et son autorité s’installe sans trop de fracas avec la bénédiction de nos états laïques anti-Dieu, se prenant pour dieux eux-mêmes, changeant les lois naturelles pour y placer leurs turpitudes. Il n’y a pratiquement plus de clercs dits chrétiens, pour dénoncer le péché au temporel et qui en plus se vautre dans un syncrétisme immonde. Les voix laïques sont muselées par des lois iniques.

 

Maintenant aussi, la fumée est montée aux narines de Dieu

 et sa colère explose.

 

                     Le monde du troisième millénaire se trouve dans une situation qui équivaut à celle d’Elie. La patience de Dieu est à la limite. Israël qui n’a rien à envier aux autres nations pour ce qui est du péché, continue à rejeter Jésus le Messie. Leurs yeux sont voilés quand ils lisent Isaïe.

                      Zacharie 14 est à la porte, mais personne ne comprend qu’il va y avoir un grand désastre car  la coalition pro arabe se met en place. Sera-ce cette fois-ci, ou à une autre occasion ? Le déroulement de l’Histoire nous le dira. Mais ce qui est certain c’est qu’Israël va recevoir une dernière leçon. Le livre de Zacharie au chapitre 14, nous en montre la nécessité : la reconnaissance du Messie.

 

Même motif envoie les mêmes punitions.

Elie et tous les prophètes ont le même mandat pour les hommes de tous les âges : « Retournez à Dieu et à son Messie. »

 

Dans une mise en scène aussi spectaculaire que dépouillée de tout artifice, Elie posera le choix du Dieu vers lequel il faut se tourner. Dans une simple prière, sans sauter, sans crier, sans scarifications rituelles, sans attendre au préalable, (de quoi étonner nos Torontoïste actuels) un mouvement visible de l’Esprit, mais au contraire rendre impossible physiquement le miracle en arrosant d’eau l’autel, Dieu montre qu’il EST. (et non pas, qui il est. C’est une autre affaire) la supercherie de l’existence de Balaam est mise à jour. C’est un dieu qui n’existe pas, un faux dieu servi par de faux prophètes ; Il ne reste plus qu’à éliminer le mal et remettre Dieu à la place qui lui est due.

 

                    Jésus a laissé la violence de côté. Dans Jean 6.  66 et 67, on le voit laissant un libre choix à chacun de l’accepter ou non. Sa seule colère se  sera manifestée sur le parvis du Temple, où étaient vendues les animaux pour les sacrifices. Les marchands étaient des voleurs qui vendaient cher les animaux et peut-être ceux qui offraient leurs sacrifices volaient-ils Dieu dans les dîmes et une recherche superficielle du pardon. Jésus chasse les animaux.  Jésus va devenir le Temple dans lequel nous avons à nous présenter pour offrir nos vies en sacrifice en mourrant en Jésus le Messie.

                 Cette conception dépasse tout ce qu’un juif peut entendre non seulement à son époque, mais encore aujourd’hui si ce n’est par un reste de messianiques qui sont une curiosité pour les croyants Juifs traditionnels.

 

            Aujourd’hui encore, tout est permis. Vous pouvez rejeter Dieu. Déconseillé. Vous pouvez aussi et je vous le conseille adopter Dieu, son Messie, son plan de salut éternel. 

 

Sommes-nous prêts à subir un jugement ?

 

Dans quel endroit de l’Eternité irons-nous : au Ciel ou en Enfer ?

 Que chacun fasse un examen de conscience et se réponde la question. Vous êtes certain d’aller au Ciel : Alléluia ! Vous hésitez, vous ne savez pas, vous pensez que peut-être… C’est que vous êtes entrain  de sombrer.

Il n’y a pas plusieurs solutions la seule c’est : Repentez-vous, changez de vie ! Allez vers celui que Dieu à envoyé : Jésus le Messie.  

 

    


 

Publié dans Prédication

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