LA SAGESSE DE DIEU

Dans cet univers pour nous insondable, dont les contours nous échappent, l'Éternel a choisi une planète que nous appelons Terre, pour y placer l'homme.

Ceux qui nient Dieu, vous parleront d'évolution du règne animal qui en partant de quasiment rien, a abouti a l'homme. Chaque année, on entend des paléontologues s'évertuer à donner leur croyance en pâture. Elle s'appuie sur des suppositions et des hypothèses le plus souvent indémontrables scientifiquement. Car il ne peut pas y avoir de contradiction. L'homme n'est pas un singe évolué. Etre semblable biologiquement, aux animaux, ne fait pas de nous des bêtes. La sagesse de Dieu nous dépasse assez pour que nous ne puissions pas comprendre pourquoi il l'a voulu ainsi. Dans sa sagesse, Dieu nous a donné à savoir ce qui nous est nécessaire. La première chose que nous apprend la Bible, c'est que Dieu a créé l'homme, non pas pour le livrer à lui-même, mais pour avoir une relation quotidienne avec l'homme. Il le crée en dernier, après avoir mis en place une atmosphère sur la terre, son cadrage par rapport à la lumière et  toute la chaîne écologique qui va lui permettre de subsister biologiquement. Puis il lui insuffle l'esprit pour qu'il puisse communiquer intelligemment avec son Créateur.

La suite on la connaît. Il y a un conflit de soumission. Dans son amour, Dieu crée l'homme libre de vivre de son amour ou de pouvoir choisir entre la connaissance du bien et du mal. Dieu n'a pas voulu que l'homme lui dise un jour, je n'ai pas eu d'autre choix que de t'aimer. Le libre arbitre lui est laissé. Les hommes aiment faire toutes sortes d'expériences. Elles finissent par se révéler toutes nuisibles. Chaque médaille de la découverte à son revers. La première découverte c'est celle de Caïn. Comment supprimer sa jalousie. Premier problème psy résolu par le meurtre. Surtout ne riez pas ! Nos docteurs en psychologie moderne sont d'accord pour les IVG.

C'est pour dire que l'homme n'évolue pas. Les bêtes non plus d'ailleurs. L'homme reste l'homme. Les solutions qu'il trouve pour résoudre ses problèmes sont loin d'être empreins de sagesse.

On voit à Babel, une ville de la plaine de  Schinear, une tour que les hommes construisent après le déluge. La sagesse de ces constructeurs, aurait du passer par une convenable réflexion sur Dieu. Ils pensent à Dieu, mais de la mauvaise façon. Ils pensent à eux, mais pas de la bonne manière. Que font-ils, Nemrod en tête ?

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Je pense non pas à une, mais deux tours. On y parle la même langue. Elle est fabriquée avec des briques, plusieurs briques si vous voyez de quoi je parle. Le bitume met ces briques en action, et les voilà parties pour se faire un nom que personne n'ignore. Les participants ne sont pas dispersés. Toute la terre est là représentée, et le sommet des tours touche le ciel. C'est une œuvre magnifique de l'homme, un temple inégalé à Mammon.

Il est des projets qui se réalisent, sans la permission de Dieu. Dieu intervient, il descend voir ce qui se passe. Confusion ! Dieu intervient par une confusion.

Croyez-vous que la leçon portera ses fruits ? Non ! Tout au long de son histoire, Israël mais aussi les autres nations, feront fi de la volonté de Dieu. Ils passeront leur temps et leur argent à reconstruire des tours de Babel. Complètement indifférents à la réprimande, ils reconstruisent plus haut, plus beau, plus orgueilleusement. Les conséquences sont les mêmes, mais on recommence.

La sagesse de l'homme consiste à construire sans permis ce que bon lui semble sur les berges de la volonté divine. De temps à autre une inondation jette l'édifice à terre.

La sagesse de Dieu veut nous ramener à un mode de vie qui perpétue la vie dans l'éternité. La tour de Babel nous montre qu'il est impossible d'atteindre le ciel par nos propres moyens. Un nom, une bannière, l'or ça fait mal rêver. On fini par se croire le meilleur. Dieu veut nous ramener à l'acceptation volontaire de sa souveraineté. Nous sommes pour lui comme des vases dans la main d'un potier. Il ne veut pas nous jeter pour imperfection, il veut nous modeler, il use de patience avec une glaise parfois difficile à travailler. Mais il est là, patient, attentif au moindre appel au secours. Il veut délivrer ceux qui sont fatigués d'être sous l'esclavage de Satan. Ce révolté des lieux célestes fait partie de notre connaissance du bien et du mal. Nous savons très bien faire la différence. Maintenant il nous faut faire un choix pour ou contre Dieu.

Jésus est celui qui a vaincu Satan. Il lui est laissé encore un peu de temps pour effectuer la colère de Dieu sur ceux qui refusent de se soumettre à l'Eternel.

L'homme n'a pas la faculté de la vie indépendante. Il est obligé par sa nature de choisir entre deux maîtres, L'homme ne peut pas être son propre maître. Il n'en à pas les moyens. On voit la rage de ceux qui refusent Dieu, à ne pas comprendre l'extension des malheurs sur l'humanité. Ils ne veulent pas comprendre qu'il y a le bien et le mal qui vivent côte à côte. Ils ne peuvent pas comprendre que pour les uns c'est une punition et pour d'autres une épreuve ou encore un exemple Jésus parle en  Luc 13:4  Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu'elle a tuées, croyez-vous qu'elles aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem?

Il est évident que la réponse est non. Nous sommes tous coupables de la même manière. Notre suffisance est coupable.

Dieu veut nous libérer de cette suffisance et nous faire découvrir la joie de vivre dans son Royaume, sous son sceptre.

Par l'œuvre de Jésus sur la croix, nous avons la  possibilité de nous approcher du trône de Dieu. Nous pouvons y trouver la grâce royale sur notre condamnation à mort que nous valent nos péchés. Seul Jésus-Christ est en mesure de faire l'avocat de la défense pour obtenir le recours en grâce. Le voulez-vous?

Une prédication du  24 X 2001 par  H.Darnès