SI MON PEUPLE

Publié le par Henri

     Le peuple est formé d’individus. Se focaliser sur le destin d’un peuple revient à fondre l’individu dans la masse, à effacer l’individu, pour ne voir que la masse. Même s’il s’occupe du groupe, Dieu voit l’individu à part. C’est de façon individuelle qu’il appelle. Il appelle par le nom. Dans notre société, nous sommes un numéro et un code barre. L’individu ne représente rien à lui seul. Il est insignifiant par rapport aux quelques six milliards d’individus qui vivent sur la planète. Seul le dénombrement, en s’approchant à l’individu, intéresse les sociologues et les politiques.

 

Pour Dieu, il en est autrement.  Quand Dieu s’intéresse au groupe, il s’intéresse à une somme d’individus et non à un troupeau. Même quand il s’agit de comparer les servants Dieu à des brebis, c’est sans oublier la connaissance de chaque unité de façon précise et personnelle. (Ezéchiel 34. 17 - Psaume 23)

La déclaration de 2 Chroniques 7. 14, concerne donc l’ensemble de chaque individualité qui compose le peuple. Dieu s’est choisi ce peuple. Il le nomme : « mon peuple »

Tour à tour, Dieu va stimuler chaque personne, pour que son peuple soit un exemple pour les autres nations. Cet état de fait, bien ou mal perçu par les nations, a entraîné une haine quasi générale sur le peuple juif en général et sur le juif en particulier. Cette haine des nations, va trouver dans quelques temps, durant le troisième millénaire, son apogée. Un consensus mondial va s’organiser pour attaquer le peuple juif ; c’est ce que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse 16. 14 à 16, sous le nom de bataille d’Armaguédon, et sa conclusion en Apocalypse 19. 17 à 20, est aussi prophétisée, en Zacharie chapitre 14.

Les nations sont opposées au Royaume de Dieu. Jésus a prédit que Jérusalem serait foulée aux pieds par les nations. (Luc 21. 24). Tout ce qui n’est pas Israël, fait partie des nations. L’actuelle Jérusalem s’est trouvée souillée par le peuple Juif lui-même, quand il a rejeté le Messie Yéchouha’. Le Temple a été détruit, son emplacement labouré et de plus un autre temple dédié à un autre dieu a été érigé au même emplacement. Le juif qui ne reconnaît pas le Messie Jésus, est en droit de se demander où est passé son Dieu. Par contre, celui qui a reconnu en Yéshoua, la Parole incarnée de Dieu, envoyée comme sacrifice perpétuel pour un yom kippourim définitif, sait que le Temple était devenu obsolète. Pour celui qui devient disciple de Jésus, c’est le sang de Jésus le Messie qui le lave de ses péchés, et il est lui-même, le temple du Saint-Esprit.

Les nations ont beau occuper, fouler aux pieds, souiller Jérusalem en y servant un faux dieu et même un autre Messie (2 Cor 11. 4), Jésus sera celui qui la délivrera et qui confondra toutes les nations venues attaquer le peuple de Dieu dans son pays.

Les promesses de Dieu sont aussi des avertissements. Il serait illusoire de voir dans le « si mon peuple », que c’est déjà dans la poche. Le « si », n’est pas relatif, c’est un conditionnel sine qua non.

Il y a toujours un si. Vous pouvez aller dans les rues et contraindre les gens d’entrer au repas de noce, mais si quelqu’un n’a pas la robe blanche, il n’a pas la tenue qui lui permette d’entrer. (Matthieu 22. 8 à 13) (Cf. Apo 22. 14). Les églises multitudinistes, qui baptisent des enfants, perpétuent une masse de chrétiens de surface, ou encore des personnes qui arrondissent tous les angles doctrinaux pour ne pas heurter un autre "surfer" quelque soit le risque de modifier l’enseignement apostolique. Leur foi se limite souvent à la pensée que tout ce qui invoque le nom du Seigneur est sauvé. D’où leur affinité au regroupement œcuméniste. Mais Jésus a dit qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Peu, est un mot qui exclue  la totalité. On trouve un autre mot dans la Bible, c’est : quiconque. Dans jean 3. 16, il est dit que quiconque croit en Jésus ne périt pas, mais qu’il a accédé à la vie éternelle. Le mot quiconque, n’exclue personne, mais fait nécessairement un tri entre celui qui croit et celui qui ne croit pas.  Vous pouvez être au milieu d’un peuple qui invoque le nom du Seigneur et être exclus des grâces (Mat. 7. 23) que Dieu vous réservait.

  Dieu est bon, miséricordieux si nous confessons nos péchés, si nous les rejetons de notre vie, si nous acceptons d’être pardonnés par le sacrifice de Jésus, pour laver notre robe, et si nous passons notre temps à nous sanctifier dans la vie de l’esprit en phase, en communion, avec le Saint-Esprit. Nous n’avons rien à faire pour être bénéficiaire du salut éternel, mais nous avons à faire pour le conserver. Les recommandations à l’église de Sardes, nous appellent à la vigilance, à l’affermissement, à garder la parole, à se repentir, à veiller afin de ne pas être effacé du livre de vie. Dieu est bon, mais notre nom est effaçable du livre de vie si nous baissons la garde. Notre salut n’est pas lié à une présence physique dans un groupe. Ce n’est pas faire partie de tel ou tel groupe qui nous assure le salut, mais à la réalité d’une relation personnelle avec le Seigneur, générée par la recherche, l’adoption du Royaume de Dieu et de ses lois. (Matthieu 6. 33)

Adopter le Royaume de Dieu et sa justice, va être la seule chose déterminante qui va nous permettre le reste c'est-à-dire s’humilier dans le repentir et la recherche de la face de Dieu dans la prière et l’adoration ; autrement dit se sanctifier. Il ne s’agit pas de rechercher le Royaume de Dieu pour seulement une attente matérielle, mais pour avoir la capacité de demeurer dans le Royaume une fois qu’on y est entré. Le chercher, le trouver et y demeurer : telle doit être notre démarche.

Un peuple, une église locale, n’arrivera à se sanctifier, que si chaque individu qui la compose suit le même chemin. C’est pour cela que tout le long de l’Exode d’Egypte jusqu’au pays promis, il y a une hécatombe de personnes qui ont agi différemment de la volonté de Dieu. Tous ceux qui ont abandonné la sanctification ne sont pas rentrés.

Croyez-vous que Dieu ait changé ? Non ! Ces faits historiques nous sont parvenus pour nous servir d’exemple. (1 Corinthiens chapitre 10.) Il faut toujours s’humilier devant Dieu. La population actuelle même dite chrétienne, est peu encline à l’humiliation. Il n’est qu’à observer la tenue de certains rassemblements chrétiens actuels. On y passe beaucoup de temps à rire et on oublie de pleurer sur son état de pécheur. Pourtant le salut est un acquis à préserver. C’est vrai, il est bon de se réjouir de quelque façon que ce soit de la certitude de son salut éternel. Cependant il faut se garder de pécher par orgueil ; il faut rechercher et faire la volonté de Dieu, se sanctifier. Il faut aussi annoncer l’Evangile. Le disciple de Jésus ne s’installe pas dans sa foi, il doit la propager. (1 Corinthiens 9. 16) Peut-être trouvera-t-on dans notre vie, quelques lacunes dans la façon de vivre la foi dans la pratique, qui pourrait nous inviter à l’humiliation avant de savourer quelque satisfaction.

 

Ainsi la promesse de 2 Chr. 7. 14, est comme toutes les promesses de Dieu, un avertissement. Avant d’énoncer ses promesses, Dieu voit ce qu’en feront les hommes.

Le Seigneur vient chercher son Eglise. Elle est composée de personnes de toute race, de toute nation et dois-je le préciser, des juifs qui ont reconnu le messie dans l’Elohim, Jésus. Toutes ces personnes sont inscrites sur le livre de vie. Elles se sont trouvées comme chacune, avec un camp à choisir. Ou celui de Satan avec ses miroirs aux alouettes et au bout du compte une vie de malheurs et une après vie avec lui : ou alors elles ont choisi le camp du Seigneur. Et malgré les difficultés de l’existence, elles ont bravé les assauts et les tempêtes le regard toujours tourné vers Jésus. Elles ont appliqué les lois de Dieu si même c’était difficile au milieu des épreuves.

La vie trépidante du troisième millénaire fait miroiter plus que jamais, l’opportunité des richesses matérielles. Les mass média nous montrent continuellement la précarité de la vie dans des pays pauvres, où les gens périssent en grand nombre par la famine, les épidémies, les guerres. Et le salut semble devoir toujours provenir de Mammon. Cependant, l’argent ne sauvera pas le reste du monde qui est encore riche. Il deviendra un élément de malheur pour le véritable chrétien qui refusera la réglementation. (Apocalypse 13. 17) Mais…

  « Si mon peuple, sur qui est invoqué mon nom, s’humilie et cherche ma face. »

De quoi aurai-je peur si je vois la face de Dieu ? (Romains 8. 31) Si j’ai effectivement Dieu dans mon cœur, si le Saint-Esprit confirme à mon esprit que je suis enfant de Dieu, (Romains 8. 16)

Ne commettons pas l’erreur de croire que l’on passe invisible dans la masse. Chacun répondra pour lui-même de ce qu’aura été sa vie.

 

Jésus vient chercher son Epouse. Elle est constituée d’individus qui répondent aux critères que Dieu a défini. C’est alors que le nombre sera complet, que Jésus vient la chercher. Elle fera une avec l’Epoux : une seule et même chair, unie pour l’éternité à Celui  qui a donné sa vie pour elle.

Alors, si Jésus se présentait, là, tout de suite ? Car vous savez qu’il arrive à l’improviste ! Est-ce que vous partez avec lui, ou est-ce que vous restez pour plus tard ?

Il est certain, que si vous avez passé votre temps à rechercher sa face, vous allez partir avec lui, quand il reviendra sur les nuées, pour chercher son Eglise.

Attention là aussi : Chercher sa face, ça ne veut pas dire chercher à se faire une image de Jésus. Se faire une image de ce qui est dans le Ciel est interdit. Il s’agit simplement (si l’on peut dire) de chercher la volonté de Dieu et de poursuivre la sainteté. Si on ne cherche pas la volonté de Dieu et si on ne cherche pas à se sanctifier toujours plus, on est en état de rébellion contre Dieu et il ne sera pas possible de voir le Seigneur. Mais si on fait la volonté de Dieu et si on se sanctifie de plus en plus, on se trouve sur le bon chemin qui conduit à l’intimité avec le Seigneur. Alors les bénédictions de Dieu seront pour vous. C’est vrai que vous ne serez pas exempts de tribulations et de mises à l’épreuve, mais votre fin sera glorieuse par l’entrée dans la maison du Père pour l’éternité.

Le christianisme n’est pas forcément une vie sans problèmes, sans épreuves, sans maladies et avec une limousine conduite par un chauffeur en livrée. Ce n’est pas forcément réussir en tout et pour tout, partout vainqueur, partout joyeux.

Ce serait une séduction spirituelle que de le croire.

Aujourd’hui encore, l’Eternel montrera la  différence entre celui qui le sert d’un cœur sincère et celui qui le méprise.

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C
<br /> Salut Henri<br /> Un petit coucou par cette fenêtre... qui ouvre aussi sur le Ciel.<br /> <br /> Veillons, prions, cherchant en effet sa face et les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les pratiquions,<br /> dans l'attente joyeuse aussi de son retour.<br /> <br /> Il vient bientôt.Alléluiaaaaaaaaaaaaa<br /> <br /> Bonne année nouvelle en Lui<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=v6V9YZflRgc<br /> <br /> Claude<br /> <br /> <br />
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H
<br /> OUI ! Il vient. Le grec emploie le participe présent > Il est venant.<br /> Donc attendons, c'est certain, il arrive bientôt.<br /> <br /> <br />